Brouillon général

Au passage du siècle, la parution du Brouillon général entre en résonance avec un nouveau statut de la connaissance. Quelques années plus tard, ce titre apocryphe semble caractériser la situation induite par la crise globale en cours.

C’est au début de 1798, avant de rédiger les Matériaux pour une encyclopédistique, que Georg Philipp Friedrich von Hardenberg, poète, ingénieur et savant condense son nom en Novalis, du latin novale : terrain en friche.

Du nom propre à l’œuvre, la vie, l’apprentissage et la création sont intriqués. « L’écriture n’est qu’accessoire. Vous me jugez à juste titre sur l’essentiel : la vie pratique […]. Je traite mon activité d’écrivain comme un moyen de formation. »

La connaissance est la richesse, au double titre de ressource inépuisable et de production jamais en excès. Il s’agit d’apprendre et de se former partout. L’apprentissage ouvert réalise le propre du sujet dans un devenir commun…

Pour lire la suite du texte de François Deck : Brouillon général, 2016