Les deux temps de la conception japonaise d’inculturation. Sogo to choetsu, « intégrer et transcender »

Les japonais pratiquent l’inculturation à des fins d’apprentissage, de résolution de problème ou d’innovation. Apprentissage d’apprentissages, cette pratique, à l’avènement des sociétés du savoir, participe du caractère apprenant de la culture japonaise. Cet article ambitionne de donner quelques clés pour en comprendre les modalités à différents niveaux de cadrage du dispositif culturel japonais. Continuer la lecture de Les deux temps de la conception japonaise d’inculturation. Sogo to choetsu, « intégrer et transcender »

Entre indexicalité et réflexivité, la « fabrique » du sens commun, théorie et usages ethnométhodologiques

On doit l’usage intensif des termes d’indexicalité et de réflexivité à l’ethnométhodologie de Harold Garfinkel. Après avoir été controversée lors de son apparition, au point d’être comparée à une secte, puis tolérée mais comme « à la marge », l’ethnométhodologie trouve aujourd’hui un écho grandissant comme discipline opérationnelle d’observation et de compte-rendu des pratiques professionnelles. Paradoxalement, cette applicabilité est très largement due au radicalisme de sa posture épistémologique, entièrement fondée sur une considération minutieuse des opérations de fabrication du sens commun. L’objet de cet article est d’éclairer cet apparent paradoxe en donnant à voir le fonctionnement de cette « fabrique », de montrer les limites qu’elle impose mais aussi les possibilités qu’elle ouvre et d’indiquer quelques-unes de ses applications pratiques. Poursuivre la lecture : Pierre QUETTIER, Entre indexicalité et réflexivité. La « fabrique » du sens commun, théorie et usages ethnométhodologiques