Cet article pose les bases de mon travail sur la question de la prise en charge collective des vulnérabilités. Il explore les liens que nous pouvons faire entre l’éthique du care et le commun, il tente de thématiser la question des vulnérabilités dans différents champs (le territoire, le savoir, les affects) et, enfin, il traite de manière impliquée du travail de recherche que je mène dans différents collectifs.
J’essaie d’y développer l’idée que les collectifs se construisent, construisent le commun et leur autonomie d’autant mieux qu’ils prennent en charge les vulnérabilités dont ils se nourrissent, dont ils sont porteurs et dont ils peuvent devenir les producteurs.
Les jalons qui sont posés dans ce texte feront l’objet d’un travail plus approfondi durant l’année, les années à venir ; plusieurs pistes sont ouvertes tant sur les plans méthodologiques, épistémologiques, politiques que thématiques.
J’espère que la lecture que vous en ferez ouvrira à des discussions.
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